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5 septembre 2015 Emilie

Oursins 1

Depuis Septembre 2015
Tournage en terre de Saint-Amand + modelage


Essai 1
Moyen vase avec grain de riz dans les voiles
Recherche 1
Difficultés
– Faire tenir les ailes
On ne peut pas ajouter une « aile » entière en 1 fois. Elle ne tiendrait pas…
– Donner un mouvement
Il y a pleins de « feuillets » qui se suivent. Il est difficile des les orienter
comme on le veut…
Les « ailes » se sont cassées pendant la cuisson
Mais je trouvais que le resultat pouvait être aussi jolie…
Solutions
– On doit commencer par un creux !
La terre va bien rentrer dedans et bien adhérer au pot.
J’ajoute progressivement de la terre pour former toute la surface d’une aile.
• Il y a pleins d’ailes qui se suivent. Il faut ajouter à chaque au fur et à mesure.
Sinon on a pas la place de mettre les doigts jusqu’au fond…
• Il faut penser dès le début au mouvement que l’on veut donner.
Si la base est rectiligne, c’est difficile de faire de belle courbe…

 

Recherche 1 : ReproductionLa tasse à Thé traditionnelle comporte
– une tasse double :
• une tasse « contenant »
• une tasse « troué » selon un motif (nature, géometrie..)
– une 2nd tasse trouée qui sert à infuser le thé
– un couvercle pour garder chaud ou pour poser la 2nd tasse
Système ingénieux, bien condensé

Désavantage :
– le volume de liquide est petit
– le volume peut tromper l’oeil et sembler lourd
Recherche 1 : Reproduire une tasse à Thé Traditionnelle

Je connais 2 techniques pour faire une double paroi :
– La Française qui consiste à tourner en même temps 2 paroi.
Avant de monter la parois, on la coupe en 2 (épaisseur). Puis on monte succesivement la 1ère et la 2nd.
Cette technique était utilisé pour les vases « anneau », les bougeoires… Elle n’est pas trop faite pour une tasse. On a pas la place de mettre les doigts entres les 2 parois.
– La Coréenne à 2 techniques : On tourne 2 tasses. Une normale. Une sans fond. Tout est une question de « quot ».
Il faut que la 2nd tasse ai le bord du haut de la même taille et que son ventre soit arrondie, mais pas trop pour rentrer dans la 1ère…
• Soit après tournassage des 2 tasses, on re-tourne humide pour bien les fixer l’ensemble.
• Soir après tournassage des 2 tasses, on laisse tel quel. C’est l’émail qui fixera le tout.
La 1ère technique donne le droit à l’erreur de quot. On peut légèrement rectifier la taille. On peut aussi bien refaire le bord. La 2nd technique ne permet pas l’erreur. Mais permet la manipulation de la 2nd tasse, seule jusqu’au bout… En coupant des morceaux de la 2nd tasse, on peut toucher la 1ère. Quand elles sont collées; on ne peut plus effacer ces traces…

Laquelles auriez vous choisi?

Je les ai toutes faites.
Je me suis arretée sur la Coréenne 1. Elle permet l’erreur.

Difficultés
– Déformation au séchage et/ou au four
Lors du retrait de la tasse du tour, la terre est très molle. On peut déformer la pièce (de rond à ovale).
Sur le moment, on le voit pas. Mais au séchage, la terre se déforme…On appelle cela « voiler une pièce »
Il y a aussi la mémoire de la terre. Le Grès a peu de mémoire par rapport à la porcelaine. Toutes les déformations (volotaire ou non) sont « mémorisées ». La terre peut revenir à une forme A, B, C après cuisson …Et il y en a 2…

– Tracer un dessin géometrique sur une tasse arrondie
On ne peut pas prendre un dessin à plat pour le mettre sur un rond.

– Trace de couteau sur la 1ère tasse
Quand on coupe la 2nd tasse. On ne voit pas où elle s’arrête. Et on finit par toucher la 1ère tasse… Quand on a fini de couper. Si on regarde bien entre les 2 tasses, on peut voir des traces de coupures. Pas de place pour glisser une éponge.

– Problème avec l’émail
•lors de l’émaillage de la tasse, l’émail reste coincé entre les 2 tasses…
•il faut un émail liquide pour passer dans les trous. Mais il ne faut pas qu’il coule (soit il s’accumule entre les 2 tasses, soit il coule…)
• certains petits trous ont été bouchés par l’émail

Solutions

– Il est difficile de ne pas « voiler » une pièce.
En Corée, la terre est tellement molle, que pour les grandes pièces, ils sèchent au chalumeau la terre pour la solidifier. Ou ils sortent la pièce du tour à 2 (4 mains).
En France, il faut faire attentionà comment on prend la pièce. Et où on la sèche (si la planche n’est pas plate,  le pot ne l’est pas…). Moi, j’ai utilisé la technique de la motte (la base de la tasse est petite). On laisse beaucoup de terre à la base. Cela empèche les modifications de la forme.

– C’est la technique du carré ou du damier. Je trace des rectangles sur toute la pièce. Pour les horizontales, je divise le diamètre du haut et du bas. Et je les relie. Pour les verticales, il faut être approximatif (milieu, puis milieu du milieu…)

– J’ai effacé les traces avec un autre outil mais cela laisse des traces quand-même…

– Pour éviter l’accumulation :
• j’avais dilué mon émail pour me laisser plus de temps pour faire sortir le surplus. Mais ça ne marchait pas. Et puis avec certains émaux, on ne peut pas les diluer, cela changerait la couleur…
• j’ai fait un trou dans la 2nd tasse pour évacuer l’émail.
– Pour les trous :
• soit tous les trous sont bouchés par un émail transparent
• soit aucun des trous ne doit être bouché
J’ai essayé avec un émail à base de syénite (émail craquelé comme les écailles d’une tortue) pour boucher les trous comme des vitraux. Mais la syénite sédimentarise (elle se mélange pas à l’eau). Et elle n’est pas pratique à émailler.

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